Retour sur le RDV du DEV&CO avec Bruno Bonnell : « France 2030, c'est vous »

Le secrétaire général pour l’investissement a présenté la politique d'investissement de France 2030 dont la vocation est de faire de la France « une grande nation d'innovation » et d’excellence.

France 2030 : un plan pour « donner les moyens à la France de retrouver sa souveraineté industrielle et technologique »

Mercredi 1er juin 2022, le CNER accueillait dans le cadre d'un Rendez-vous du DEV&CO le secrétaire général pour l’investissement (SGPI), Bruno Bonnell, en charge de France 2030. Constitué de 54 milliards d’euros, ce « plan d’expression des territoires » a notamment pour ambition de consacrer la moitié de son budget « aux acteurs émergents » (TPE, PME, PMI…) ainsi qu’aux territoires dans leur globalité (et pas uniquement les grands pôles urbains).

Bruno Bonnell assure qu’avec ce plan d’investissement, « chaque territoire a sa chance ». L’un des mots d’ordre de la mise en place de France 2030 est bien d’éviter les disparités territoriales inhérentes aux précédents programmes de stimulation de l’innovation et de l’investissement. « On veut beaucoup plus travailler avec le terrain, avec les territoires, dans cette logique d’innovation, d’excellence » assure le SGPI qui se déplace dans les différentes régions pour avoir une réelle connaissance des enjeux et des défis de chacune et favoriser les synergies.

Un plan d’investissement d’excellence pour l’avenir des territoires

Le plan France 2030 s’articule ainsi autour de 5 domaines stratégiques :

• La santé et l’alimentation ;
• La transition écologique et énergétique (projets éoliens, de décarbonation, l’hydrogène vert, etc.) ;
• La connaissance (l’éducation, l’enseignement supérieur et la culture) ;
• La souveraineté numérique (le metaverse, le cloud européen, etc.) ;
• Les nouvelles frontières telles que la physique quantique et l’exploration des fonds marins et spatiaux.

Le SGPI met toutefois en garde les entreprises qui se seraient habituées à la logique de guichet : France 2030 rompt avec les plans de relance et leurs nombreux appels à projets. « Avant c’était un examen. Il s’agit d’un concours à présent ». Il souligne également que cette volonté d’excellence induit beaucoup d’appelés pour peu d’élus.