2ème édition du baromètre de la transition écologique

Veolia, membre associé du CNER, a édité pour la seconde fois son baromètre de la Transformation Écologique en collaboration avec l’institut Elabe. Cette étude dresse un panorama des perceptions et attentes des citoyens à travers 26 pays et plus de 29 500 participants, dont 1 000 en France.

Ce baromètre a pour objectifs de rendre concret le débat public en travaillant sur les solutions, et de comprendre les freins et les leviers de leur acceptabilité pour réaliser la transition selon trois axes thématiques : la décarbonation, la dépollution et la régénération des ressources.

Quelques éléments à retenir :

  • Un dérèglement climatique indéniable : 92 % des Français reconnaissent un dérèglement climatique en cours, dont 75 % attribuent principalement son origine à l'activité humaine ;
  • Un fatalisme croissant : 32 % des Français pensent que l’avenir est encore entre nos mains mais 54 % ont un doute et 13 % pensent qu’il est trop tard ;
  • Des attentes insatisfaites : 61 % estiment que les efforts actuels en matière de transition écologique ne sont pas à la hauteur des risques posés par les changements climatiques et les pollutions.

Si 68 % des Français sont aujourd’hui convaincus que l’inaction leur coûtera plus cher que l’action écologique, il est à révéler néanmoins que 67 % des personnes interrogées pensent qu’une solution qui favorise la préservation de leur santé les inciterait à modifier leurs habitudes ou à accepter un coût légèrement plus élevé.

Plus des deux tiers des habitants du monde sont également prêts à payer un peu plus cher pour une énergie produite localement à partir de déchets non recyclables et de biomasse.

L’obtention de résultats concrets au bénéfice de la santé et de la qualité de vie est jugée dépendante de la capacité des acteurs à travailler ensemble, chacun disposant d’un devoir d’action propre à ses moyens et à ses responsabilités.

A retenir également :

  • 76 % des personnes interrogées sont prêtes à payer plus cher pour éliminer les micropolluants ;
  • 71 % des personnes interrogées sont prêtes à payer plus cher pour des fruits, légumes et viandes pour dépolluer, préserver les sols agricoles ;
  • 77 % des personnes interrogées sont prêtes à payer plus cher les fruits et légumes cultivés sans pesticides.

En ce qui concerne la pollution de l’air, 75 % des Français ont le sentiment d’avoir l’information sur les solutions à adopter au quotidien mais seulement 57 % ont les moyens financiers de les adopter.

Pour accéder au baromètre complet, cliquez ici.

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