H/F ingénieur d'étude : surveillance de l'ammoniac dans l'atmosphère
Activités
- Développer des codes pour traiter les données IASI de NH3
- Développer des codes pour traiter les données des mesures NH3 à la surface
- Mettre en œuvre des méthodes d'analyse mathématiques pour étudier la corrélation entre les colonnes totales de IASI et les concentrations mesurées à la surface
- Développer des codes pour traiter les données paramètres météorologiques proche des mesures de surfaces
- Gérer le cycle de vie des données en entrée et en sortie des calculs
- Participer à l’interprétation des résultats au regard des paramètres météorologiques et des sources locales d'ammoniac
- Adapter la méthodologie d'analyse en fonction des résultats
- Produire des figures de résultats de qualité
- Assurer la documentation et la publication des méthodes développées
- Rédiger un rapport d'analyse en anglais
- Participer à la valorisation des résultats
Compétences
Savoirs / connaissances
- Connaissances générales en physique et chimie de l’atmosphère, en particulier en télédétection (transfert radiatif et spectroscopie)
- Expérience en instrumentation pour mener à bien les exercices de validation satellitaire
- Compétences en langages et outils informatiques (Unix, matlab, python)
- Anglais (lu, parlé, écrit)
Savoir-faire
- Capacité à hiérarchiser et à prioriser les tâches et organiser son activité et celle du service en tenant compte des contraintes et des échéances
- Capacité à interagir en équipe
- Capacité à organiser, planifier, animer et coordonner le travail de l’équipe pour assurer les missions de l’équipe et garantir la continuité du service
Savoirs-être
- Capacité d’analyse et d’autonomie
- Dynamisme et créativité
- Capacité de travail en équipe
Contexte de travail
L’ammoniac (NH3), présent sous forme gazeuse dans l’atmosphère, est impliqué dans la formation de particules fines secondaires et donc dans les enjeux sanitaires de la qualité de l’air extérieur. Ce polluant atmosphérique est difficile à mesurer c’est pourquoi l’observation de ses concentrations sont peu nombreuses.
Les mesures satellites permettent une description spatiale des concentrations atmosphériques d’ammoniac mais ont besoin d’être confrontées à une mesure de référence. Les mesures au sol d’ammoniac atmosphérique pourraient être cette référence. Bien que de plus en plus présentes en France, les mesures de NH3 in situ restent cependant éparses et font l’objet de questionnements sur la présence d’artefacts liés à la méthode de mesure ainsi que sur leur représentativité spatiale.
Le projet ROSAS (Représentativité des Observations de Surface d’Ammoniac atmosphérique en appui à l’exploitation des données Satellites) investigue leur représentativité spatiale à l’aide de mesures complémentaires et en analysant les liens entre observations de surface, estimations satellites et données météorologiques. Ces analyses permettront de produire une description des concentrations de surface d’ammoniac à partir de données satellites.
D'une part, il s'agira de mettre au point tous les codes d’analyses des données de IASI en parallèle des données au sol, de développer des méthodes de calculs des corrélations obtenues, et participer à l’interprétation des résultats au regard des paramètres météorologiques et des sources d'ammoniac.
Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.
L’ammoniac (NH3), présent sous forme gazeuse dans l’atmosphère, est impliqué dans la formation de particules fines secondaires et donc dans les enjeux sanitaires de la qualité de l’air extérieur. Ce polluant atmosphérique est difficile à mesurer c’est pourquoi l’observation de ses concentrations sont peu nombreuses.
Les mesures satellites permettent une description spatiale des concentrations atmosphériques d’ammoniac mais ont besoin d’être confrontées à une mesure de référence. Les mesures au sol d’ammoniac atmosphérique pourraient être cette référence. Bien que de plus en plus présentes en France, les mesures de NH3 in situ restent cependant éparses et font l’objet de questionnements sur la présence d’artefacts liés à la méthode de mesure ainsi que sur leur représentativité spatiale.
Le projet ROSAS (Représentativité des Observations de Surface d’Ammoniac atmosphérique en appui à l’exploitation des données Satellites) investigue leur représentativité spatiale à l’aide de mesures complémentaires et en analysant les liens entre observations de surface, estimations satellites et données météorologiques. Ces analyses permettront de produire une description des concentrations de surface d’ammoniac à partir de données satellites.
D'une part, il s'agira de mettre au point tous les codes d’analyses des données de IASI en parallèle des données au sol, de développer des méthodes de calculs des corrélations obtenues, et participer à l’interprétation des résultats au regard des paramètres météorologiques et des sources d'ammoniac.
Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.